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Vignalo
Je m'appel Youssouf BAGAYOKO, étudiant en droit à l’université de Bamako IV. Après mon séjour à Sikasso, plus précisément dans la commune rurale de Tella, j’ai eu l’idée de vous faire part le thème de reconnaissance de soi.
Ce qui m'a inspiré à aborder cette fois le thème de reconnaissance de soi, c'est après avoir passé deux (2) long mois auprès de mes parents au village (Commune Rurale de Tella) j’ai réalisé que (connaître soi-même) est la meilleure des connaissances.
Avant, ce terme n'était seulement qu'un concept qu'on nous disait au lycée lors de nos cours de philosophie. Selon Socrate : "connais-toi toi-même, c'est la meilleure des connaissances" Je partage cette opinion de Socrate car, il dit que l'homme doit être en mesure de connaître ses propres capacités physiques, intellectuelles, morales et religieuses"
En d’autres termes, connais-toi toi-même signifie pour lui : « que tu n’es qu’un homme qui a des opinions, des désirs et des préjugés ». Se connaître apparaît comme le but vers lequel nous devons tendre. On peut même se demander s’il ne s’agit pas de la connaissance la plus essentielle, conditionnant toute autre forme de connaissance.
Dans le domaine du sentiment, nous ne devons pas nous laisser guider aveuglément par nos envies, nos rancœurs ou nos haines ; dans le domaine de l’action, nous devons être capables de nous juger et de ne pas nous laisser emporter. Savoir être sage réside avant tout dans un rapport à soi.
Se connaître soi-même permet donc de mieux interroger : "Qu’est-ce que le beau ?", "Qu’est-ce que le juste ?", "Qu’est-ce que le bien ?" l’essentiel n’est pas d’accumuler des connaissances, de pouvoir proférer des réponses toutes faites qui rassurent, mais de réfléchir en homme, en se servant de sa raison.
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